Bien que les femmes soient de plus en plus nombreuses dans le monde du travail, propos et acte sexistes vont encore bon train et ont souvent un impact négatif sur celles-ci. Les stéréotypes persistent.
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| Des surnoms sexistes attribués aux femmes en entreprise ! |
En effet, 80% des femmes salariées considèrent que, dans le monde du travail, elles sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes. Pour la quasi-totalité d'entre elles (90%), il est plus facile de faire carrière pour un homme.
La moitié des femmes estime avoir rencontré un frein professionnel en raison de leur sexe notamment en termes d'absence d'augmentation, de primes, de promotion ou d'attribution de missions. Certaines salariées ont déjà entendu "elle n'aura pas d'augmentation, elle a un conjoint.
Ce qu'on lui donne est bien suffisant".
La maternité semble être toujours mal perçue. A croire que maternité et travail ne sont pas compatibles et qu'on ne peut pas aimer son travail et avoir des enfants !
Au travail, bon nombre d'entre elles ont déjà entendu des compliments sur leur tenue ou leur physique qui les mettaient mal à l'aise (42%) ou des remarques désobligeantes (23%).
Pour la moitié, un homme les a déjà interpelées de la façon suivante "ma belle, ma petite, ma grande, ma poule, ma cocotte, miss, ma puce, ma chérie" ! Ou encore des phrases telles que "Ne fais pas ta blonde, elle est de mauvaise humeur elle doit avoir ses règles" et même "c'est quoi cette Barbie qui vient d'arriver dans le service ?".
Des interpellations qui sont majoritairement jugées comme inappropriées qui peuvent de surcroit avoir un impact sur le comportement des salariées, leur confiance en elles ou qui sont tout simplement déstabilisantes.
La frontière avec la discrimination peut, dans certains cas, être mince.
"Info-plus" L'égalité professionnelle
L'égalité professionnelle se définit comme l'égalité des droits mais aussi des chances entre les femmes et les hommes en entreprise.
Toute discrimination liée au sexe du salarié est prohibée. Femmes et hommes doivent être traités de façon similaire.
En effet, aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou faire l'objet d'une mesure de discrimination directe ou indirecte en raison de son sexe (article L1132-1 du Code du travail).
Le salarié dont l'employeur ne respecterait pas ces principes, peut contacter notre plateforme d'experts, où des avocats expérimentés pourront le conseiller utilement.
Source : Le Figaro, 11 janvier 2014 et Enquête réalisé par LH2 sur les relations professionnelles entre les hommes et les femmes de décembre 2013